S'aimer soi même suffissement

mercredi 17 février 2016

Sans Éthique, la barbarie

     «Si donc la nature inédite de notre agir réclame une éthique de la responsabilité à long terme, commensurable à la portée de notre pouvoir, alors elle réclame également au nom même de cette responsabilité un nouveau type d'humilité – non pas une humilité de la petitesse, comme celle d'autrefois, mais l'humilité qu'exige la grandeur excessive de notre pouvoir de faire sur notre pouvoir de prévoir et sur notre pouvoir d'évaluer et de juger».
                                                       Hans Jonas 

L'Éthique, science ancienne, plus que l'histoire de la Grèce (1) qui l'a donné naissance formellement par l’organisation des énoncés ou de principes prescriptifs ou normatifs-que finalement, servent à évaluer- a sa place en toute conscience humaine. Aucun individu humain en possession de sa santé mentale ne peut pas argumenter d'être incapable pour discerner entre le Bien et le Mal. Ces deux notions sont si primitives comme l'homme même l'y est. 

L'Éthique est enracinée en la nature humaine et elle est révélatrice de sa rationalité reliée 'a la  bonté ou 'a la méchanceté, observable au moyen des comportements infligés envers soi-même, envers autres hommes et envers la nature. L'Éthique laisse d'être une théorie abstraite pour s'habiller en chair et en os en chaque homme qui exerce sa moralité. Celle-ci a de conséquences matérielles, psychologiques et spirituelles énormes qui affectent notre entourage immédiate, le médiate et l'éloigné, car tout est planétairement relié.

Cette discipline philosophique a le propos ultime idéal de guider l'homme vers  l'accomplissement des actions béates, droites, bienfaisantes et vertueuses. Donc, l'homme s'impose à soi-même d'atteindre des objectifs que l'obligent à surmonter ses imperfections, ses faiblesses, ses vices, son irrationalité, son esprit conformiste, sans autocritique, son malsain orgueil et son égoïsme. La volonté humaine s’exerce et s’empêche à causer des dommages.
    
L'Éthique fait appel à la critique, à l'introspection individuelle, à la méditation pour parvenir à préciser sa position par rapport à l'échelle de conduites universellement bénéfiques, ainsi pour découvrir l'effet de ses actions.

Cette science invite à appliquer la discipline sur la volonté en vue de la rendre forte, constante, motivé à toujours faire le Bien et à éviter de faire le Mal. À vive voix, elle clame par approfondir et épandre la science de l'Éducation, pour  promouvoir le respect de Droits de l'homme (2). Elle incite à agir en utilisant de règles que font à la civilité, à la convivialité, à la politesse, à la gentillesse et à la galanterie d'un individu et d'un peuple, en son collectif.

En définitive, cette discipline philosophique et sociale aide à l’homme en sa cherche d’une vie de félicité, de paix et de justice pour tous. Les conséquences inexorables par l’adhésion à ses saines prescriptions ne peuvent pas être autres que bénéfiques: un vrai progrès, l'équité, la joie de vivre et le respect par la Vie, celle-ci comprise en toutes ses diverses formes. 

L'Éthique amène à l’homme à se polir, à s’ennoblir en éliminant de sa personnalité tout ce que lui place en la condition d'un simple animal irrationnel et amoral.

La tolérance, le sentiment de rapprochement universel entre tous les hommes, la solidarité, l'égalité, le désir de liberté et le désir de bien commun (3) c'est-'a-dire, que tous les hommes puissent profiter de la santé, des biens matériels (ceux-ci provenant des matières primes données généreusement par la Nature), de sa propriété,  forment partie du vocabulaire de l’homme éthique.

Vivre éthiquement demande à l'homme développer le courage et abandonner la peur pour faire et exiger le Bien; requière de lui devenir juste pour exiger et mériter justice; lui sollicite la tempérance pour maîtriser ses passions, lui impulse à penser avec clarté et résister à la tentation d'en faire le contraire à son salut et au salut de tous. L’homme  nécessite de la prudence pour prendre distance, analyser et bien agir par la suite. Alors, un acte éthique obéis à ces quatre vertus (courage, prudence, tempérance, justice) et à la réflexion conscience faite.

Les principes éthiques utilisés en le domaine de sciences pour la santé humaine sont le respect par l'autonomie, la bienfaisance, le no malfaisance et la justice applicables en simple règles au quotidien: dire la vérité, respecter la vie privé, protéger la confidentialité, obtenir le consentement. Par le deuxième principe, prévenir un mal, enlever le mal, faire et promouvoir le bien. Par le troisième, ne pas commettre du mal et par le dernier, être équitable en ne faisant pas de favoritismes ou d'injustices.

Par convenance, la moralité des hommes peut s'habiller en gris et être relativisée mais par l'Éthique, on porte une tenue en blanc ou en noir. Un individu humain est raciste ou ne l'est pas; est juste ou ne l'est pas; est bienfaisante ou ne l'est pas, est honnête ou ne l'est pas.

Devenir éthique dans notre vie nous fait réveiller à l’entendu et aux limites de nous droits et de nos obligations qui débutent et finissent où commencent celles des autres. Bonne conseillère, merci à l'Éthique on apprendra à agir avec sincère modestie, à reconnaître ses fautes sans les attribuer aux autres. Elle parvient à nous aider à développer notre éducation, à chercher avoir un jugement correct, à obtenir plus de maturité, d’autonomie, de sagesse. On devient juste, magnanime, généreux et empathique.

Les gens ont leurs idées, leurs croyances et sa façon de voir la vie; tout ceci doit être respecté. Cette valeur implique traiter les gens avec courtoisie, en considération de son âge, ses limitations, sa position ou la hiérarchie.









Rappelons-nous de quelques règles basiques de convivialité:  

J'entre ou je rentre, je salue
Je croise 'a une personne, je salue
Je m'en vais, je salue
Je reçois quelque chose, je confirme sa réception
J'envoie, il y a de nouvelles, de changements, je tiens au courant
Je reçois une faveur, je remercie
Je promis, j'accomplis  
J’offense, je m’excuse
Je ne comprends pas, je questionne
J'en ai, je partage
Je n'ai pas, je n'envie pas
Je salis, je nettoie 
Je désordonne, j'ordonne 
Ne me plaise pas, je respect
J'aime, je l'exprime
Je ne vais pas aider, je ne dérange pas
Je brise, je répare 
J'emprunte, je retourne
Me parlent, je réponds
J'ouvre, je ferme
J’achète, je paye
Ca me concerne, je suis impliqué, je participe
Quelqu'une est au point de commettre une faute, j’avertisse
Ce n'est pas à moi, je demande permission 
Je me suis trompé, je l'admets
Je ne sais pas, je n'opine pas
Je ne sais pas comme fonctionne, je ne touche pas
Je ne sais pas comme le faire mieux, je ne critique pas
Je dis, je fais, j'assume
Je veux, je demande sans oublier un s'il vous plait 
Quelconque souffre, je console
Je sais du mal fait, je dénonce
Quelconque vulnérable est violenté, j'agis
Quelconque a besoin d'aide, j'offre mon aide
Je suis en retard, j'informe
9:00 a.m., je peux contacter à qn   
9:00 p.m, je ne contacte pas personne sans consentement
Quelconque dort, je ne fais pas de bruit
Quelconque me cri en parlant, je ne réponds pas
Je peux aider, je le fais 

Ne sera pas- t- il merveilleux que moi, ma famille, mon arrondissement, ma communauté, ma ville, mon pays et tout le monde se comporte ainsi?






Notes
(1) L'histoire de l'Éthique commence  avec Socrate et les sophistes, l'étape dite anthropologique de la philosophie grecque dans le V siècle avant J.C. (allant de 450 à 400 avant J.C). Puis, est remarquable la pensée et  la plume géniales d’Aristote en son ouvre Éthique 'a Nicomaque.
(2) http://www.un.org/fr/documents/udhr/
(3) Notion spirituelle-théologique, philosophique et juridique. Devoir de toute organisation sociale et politique, sans exclure  l'Économie.     

Tous les droits réservés sur le texte ©, CECILIA RE,2016.