S'aimer soi même suffissement

vendredi 11 mars 2016

Se souvenir pour respecter




      « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » 
                                      
                                                 Matthieu 22:39 

  
     Il y a de principes éthiques (1) qui sont classés comme «de base» reliés à une personne et à un groupe social. Parmi ceux-ci, nous pouvons nommer:

Principe d'autonomie: signifie que toute personne adulte et mentalement saine est morale (elle fait distinction entre le Bien et le Mal) dont a le droit de déterminer et de mener sa vie par lui - même, de la façon dont il le juge opportun, sans être privée de vivre une vie plaine et autodéterminée. Seule la personne se connait intimement donc c'est à elle de juger sur sa condition, sa situation, ses capacités, ses limites, sa puissance et ses potentialités à développer. Ce principe permet de faire des choix éclairés.

Principe d’égalité: stipule que tous les hommes sont égaux, que tous avons les mêmes droits et nous avons les mêmes obligations. Ainsi, nous conformons une famille humaine. L'axiome Kantien: «Ne fais pas aux autres ce que vous ne voulez pas que d'autres vous fassent» dit stricte réciprocité dans les relations humaines. Elle exige une façon de penser et de vivre. Il est opposé à la discrimination par la religion, la langue, le sexe, l’origine ethnique-cultural(2), l'orientation sexuelle, le handicap, l'âge, la race (3)

La discrimination a par objectif annuler et réduire le mérite, la jouissance, l’exercice de droits et de libertés fondamentales des personnes en les sphères  politique, économique, sociale et culturale.


Principe d’humanisation: précise que chaque être humain doit vivre, agir et promouvoir les valeurs humaines telles que la liberté, la conscience, le sens social ou la responsabilité. Ce principe nous  appelle à devenir de jour en jour plus humain, à devenir une personne, en nous éloignant de l'homme naturel (égoïste et orgueilleux) et animal (soumis 'a ses pulsions et instincts primaires).

Principe de solidarité: énonce que tout homme qui vit dans une société humaine, à l'obligation de rechercher le bien commun et d'être attentionné et serviable avec les besoins des autres. Il découle directement de la nature sociale de l'homme, donc ce principe s'apprend également que tous les autres antérieurement cités. 








La solidarité donne du sens et d'un but 'a l'humanité: elle est dirigée immédiatement au service des autres. «Chaque personne doit contribuer au bien commun en fonction de leurs moyens. Tout individu a le droit de recevoir des autres tout ce qu'il a besoin pour vivre et se développer et si pour quelques raisons, il ne peut pas les acquérir par soi-même» exprime ce magnanime principe. Ce droit implique un devoir que, selon le cas, se tourne vers les parents, la famille, les associations intermédiaires et enfin, 'a l'État. 

Ainsi, une personne démunie, qui a un besoin insatisfait lequel ne peut pas satisfaire par une limitation quelconque, un entrave 'a sa volonté ou par manque de ressources personnelles, a le droit d’être assistée par les organisations de l’État. Si la personne est privée de cet aide, c’est le système qu’en profite de la personne.

Ce principe de solidarité contient le devoir de faire justice, de participation, de liberté et d'équité. Chaque personne contribue avec sa capacité réelle par son travail, sa connaissance, le respect des normes civiles, sa contribution économique par le biais des impôts, par la recherche et la promotion du bien dirigé vers la nature, l'environnement, ainsi que vers autrui. Il en comprend non seulement l'obligation de répondre aux besoins de tous sinon qu'implique le devoir d’améliorer les conditions de vie de toute la société.

Le principe de subsidiarité essaye d'équilibrer les relations inégales personne-personne, personne-société, personne et État. Évidemment, en ces stratifications il y a différences des capacités, des compétences et un besoin de complémentarité. Ce principe prône pour une intervention complémentaire et auxiliaire entre les organisations sociales à faveur de l'autonomie des personnes et de l'autosuffisance en forme ascendante.


L'État, en ultime instance, doit pourvoyeur les conditions permanentes pour la réalisation personnelle ce qu'implique donner aux citoyens des espaces de liberté, d'indépendance, de participation et d'initiative. Également, l'État doit leurs accorder la capacité pour raisonner, juger, évaluer, analyser, comparer, critiquer, entre autres opérations intellectuelles nécessaires 'a toute évolution sociale.

L’État et les organisations intermédiaires accordent à l'homme la faculté d'être son propre agente de développement, ainsi qu'un agent de changement citoyen pour faire progresser, en définitive, le collectif nationale. Reconnait la liberté, la dignité et la responsabilité individuelle, sans oublier sa propre responsabilité vers les citoyens.  
Logiquement, la personne est soutenue et reconnue en tous ses droits par l'État et par tout groupe social. L'homme ne devrait pas souffert d’atrophie ni d'esclavage par la société ni par ses systèmes. 

Tout État, système ou groupe totalitaire niera ce principe et essayera de maintenir son hégémonie en annulant les compétences citoyennes individuelles pour décider par soi-même. 

Ces groupes se visionnent comme des autorités médiévales qui ont le pouvoir pour commander, penser, décider et faire en toute impunité  asymétriquement (protégés par ses relations macabres fondées en anciennes racines sociales ) et toutes les autres personnes membres de la société doivent les obéir sans se poser aucun questionnement. Ces groupes en font selon sa tête sans  prêter aucune oreille. Ils réalisent un faux diagnostique situationnel, c'est-'a-dire que délibérément tergiversent la réalité parce que celle-ci les déplaise et elle joue à l'encontre de leurs intérêts.

Cette attitude-ci méprise la dignité personnelle et diminue ou annule les  droits civiles, les droits humains et suffoque la voix citoyenne. Les subalternes tombent sur l'oppression et le discrédit, entre autres stratégies propres du désamour. C’est ce désamour qui crée une société des aveugles et  sourdes qui s’érigent pour diriger à population qui doit se conduire mouette.

L’égoïsme, la jalousie, la peur, l'orgueil sont  la mère de l'immoralité. Celle-ci empêche l'avancent réel de la société. Ainsi, la misère (matérielle, spirituelle, culturelle, humaine), l’exclusion des personnes de systèmes 'a mains d'individus, l'ignorance, la maladie, la toxicomanie, la discrimination y résultent, le tout mis sous silence de la population, la que devienne vulnérable, incarne l’angoisse, l'anxiété, la frustration par les grand nombre d'injustes impositions. 

Le diagnostique réel matériel, économique, sociale, culturale et de santé de base sont essentielles pour déterminer s'il y a ou pas jouissance des  droits humains en la vie quotidienne 
(4).

Tous ces principes fondent 'a la démocratie et sont pressentes dans le Droit et dans l'Éthique sociale avec retombée sur la Déontologie professionnelle. Ils s’opposent 'a l'aristocratie, au despotisme autoritaire, 'a la subordination et 'a l'oppression pour la part de groupes élitistes qui détriment le bien individuel, le bien commun sociale et la culture de la participation citoyenne et individuelle en chaque situation que la concerne (Principe de consentement). 

Tous les hommes ont de principes pour se guider mais ceux-ci ne sont pas toujours éthiques. Il est bon par chacun entre nous de méditer autour de tout ceci et faire une prise de conscience, en essayant d’identifier si nous sommes éthiques ou immoraux et ses conséquences directes sur notre vie, sur la d’autrui et sur la société. 

Il semble facile d'exprimer quelques principes éthiques courants : «respecter tous les êtres humains», «ne pas utiliser la violence», «aider les personnes dans le besoin» mais il n'est pas facile de se comporter en suivant ce discours.


Par cet examen de conscience individuel et collectif, chaque être humain et chaque société est capable de déterminer ce qui est nuisible pour lui et pour la société.

En conséquence, il est possible d'éviter tout que soit immoral, c'est-'a-dire tout ce qui va à l'encontre de no malice, de la charité, de la bienfaisance, de la justice, de l'autonomie, de la paix.

L’expérience personnelle, la familiale, la groupale et l'historique nationale et internationale nous aident en cette nécessaire prise de conscience pour ne pas répéter des tristes événements, de nous trouver en situations conflictuels, d’attirer sur nous des issus négatifs. C'est bien l'histoire qui nous fait un compte rendu sur l'orgueil, l’égoïsme, l'immoralité des hommes, l'amour pour le pouvoir et l'argent avec ses conséquences dévastatrices sur la vie humaine et de la planète.


La violation aux principes éthiques attire comme conséquence médiate le malheur, ainsi que d'autres sanctions selon le principe désobéit. Suivant une analyse, on peut constater que les principes éthiques s'appuient en une ou plusieurs lois spirituelles ou religieuses, si vous souhaitez les appeler ainsi. Lorsque le principe éthique coïncide avec une loi (norme prescriptive juridique née d'une autorité légitime), on commet un crime conduisant à une sanction légale. Par tout ceci, l'importance d'une prise de conscience fondée sur l'accès 'a l’information et 'a l'éducation, 'a la divulgation et 'a la dénonciation, tous de devoirs citoyennes. L'homme est le produit de son éducation. 


Notes

(1) Les principes sont caractérisés par l'absoluité de leurs revendications, l'universalité de sa validité et de l' immutabilité de son contenu  (Garcia de Alba, Juan Manuel. Éthique professionnelle, pp 179-180).

(2) Traitement différencié, excluant et  restrictif fondé sur les mœurs, habitudes, coutumes, habillement, symbologie, style de vie, sens de l' appartenance, idiome, accent et croyances. 

(3) Couleur de la peau, traits physionomiques faciales, taille, poids, couleur de cheveux, couleur de yeux. 

(4) Boleso, Héctor Hugo. (2005). Protecciòn internacional de los derechos humanos. Revista Derecho y cambio social numero 04. Récupéré 11-03-16 http://www.derechoycambiosocial.com/revista004/CARATULA.htm



Bibliographie consulté

Ahlert, Alvori.( 2007). Ética y derechos humanos: principios educaioinales para una sociedad democràtica. Revista Polis. Récupéré 11-03-16 https://polis.revues.org/4663#authors

Dhondt, Urbain. (1961). Fondements d'une éthique sociale. Revue philosophique de Louvain. Récupéré 11-03-16 http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1961_num_59_63_5086


Pastor-Palomar, Nuria. (2006). El principio de subsidiariedad y su incidencia en el respeto de los Derechos Fundamentales por la Uniòn Europea. Universidad de Navarra. Récupéré -03-16 http://dadun.unav.edu/bitstream/10171/23554/1/ADI_XXII_2006_14.pdf

Urbina Molfino, Francisco Javier. (2005). El principio de subsidiariedad,sus fundamentos y su funcion en la sociedad democrática.  `Revista de Derecho y de Humanidades. Récupéré 11-03-16 http://www.derechoyhumanidades.uchile.cl/index.php/RDH/article/download/17070/17796.



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