«Heureux sont ceux qui
goutent à la douceur du travail sans être un esclave».
Benito Pérez Galdós
Aujourd’hui,
le 1 mai* c’est la Journée internationale du travail, une journée de célébration
par excellence du mouvement syndical, quand il était par et pour les ouvriers, dans
plusieurs pays du monde entier. Deux pays seulement ne le célèbrent pas: États
- Unis et Canada. Au lieu de cela, ces deux pays célèbrent «Labor Day» en
Septembre. Par solidarité mondiale, tous les pays devraient de fêter en la même
journée pour renfoncer son sentiment de communion universelle en honneur à tous
les travailleurs et travailleuses. Au passé, le 1 mai c’était une journée
spéciale utilisée pour effectuer différentes demandes sociales et du travail,
par exemple, l’historique revendication de la journée de travail de 8 heures (en
1886).
Cette journée
devrait être une opportunité de fêter en grand, de célébrer en joie, à partir
du gouvernement, de dirigeants syndicalistes, de PDG d’entreprises, de
dirigeants politiques, en fin de tous ce qui pensent être source d’un emploi
digne.
Il est nécessaire
la reconnaissance à la grande masse d’hommes et de femmes qui laissent chaque
jour leurs foyers pour se gagner le pain, donner un toit, de vêtements et de
souliers, de l’éducation, de se payer des mesures permettent préserver et
protéger sa santé et la de leurs enfants. Un bonheur immense devrait
s’installer dans tous les ménages des
travailleurs dans le pays.
Un grand
applaudissement devrait résonner en toute la terre pour remercier à ces
travailleurs qui se sacrifient, année après année, mois après mois jusqu’à l’âge exigée 65 ans[1] (réclamés de produire tel
que le fait une personne de 25 ans). Ils laissent leur santé[2]’[3],
son temps, son talent, ses compétences au service d’autres qui les emploient. Le
travail n’est seulement ce qu’on fait sinon qui on est. C’est la masse ouvrière
la que ne vit pas une vie avec tous les plaisirs qu’elle mérite mais c’est bien
elle qui laisse une empreinte en l’histoire de son pays.
Le travail est
une véritable bénédiction qui peut devenir une malédiction en mains d’individus
qu’en se servent pour opprimer, esclavager, réduire, contrôler le destin de son
prochain et de sa famille. Quel homme affamé et fatigué aura les forces pour
s’opposer à son oppresseur?, Quel homme en croyant qu’il y si peu d’opportunités
de travail, ne supportera pas une paye inférieure par ses capacités et à son
éducation?, Quel homme résistera ouvertement à un traitement irrespectueux à
ses droits civiles et à sa dignité humaine? Quel homme sans suffisamment
d’argent pourra se payer un avocat pour essayer de remédier les injustices subies
dans son endroit de travail? Quel homme aura du temps suffisante pour investir
en se défendre occupé en survivre? Pour se poser toutes ces questions, le
travailleur/travailleuse a besoin de l’information sur ses droits syndicaux,
civils et humains.
Éviter l’éducation,
la communicabilité et la divulgation entre les travailleurs et au public autour
de leurs expériences infortunées, conflictuelles et anti-éthiques (la loi
culturelle du silence) sont mesures du désamour pour pouvoir régner en faisant
le Mal en impunité.
On n’entend plus
sur l’organisation de grèves massives, de demandes sociales en vues de changer ou
d’améliorer quelque aspect du travail, attirer plus de bénéfices par ce qu’on
fait, etc. Est-ce qu’il n y a plus de
leaders syndicales ou politiques que s’intéressent à la classe ouvrière? Il n’y
a rien à réfléchir autour du travail, de la condition féminine au travail ou du
travail infantile? Le travail est sans aucun doute, l'activité autour de
laquelle gravitent une grande partie des préoccupations, des attentes et des intérêts
politiques, économiques avec retombé sur l’Éducation.
L’unique que
ne participe pas en cette chaîne de décision c’est l’ouvrier et le futur ouvrier en formation. L’homme le plus heureux est ceci qui peut travailler en
ce qu’aime faire, exerçant son droit de recevoir l’éducation qu’il a besoin
pour suivre sa vocation librement, au moyen du support du système scolaire qui
doit lui garantir son développement personnel et professionnel. «Aimer à la vie par son travail, c’est
d’être intime avec le plus profond secret de la vie» nous dit Khalil Gibran.
Une autre
réflexion autour du travail mérite notre
attention : celle qui s’attache à la santé. Il existe une unique porte
d’entrée pour tout employé en relation de dépendance en Québec,
l’actuelle CNESST**. Cet organisme gouvernemental est chargé de mener le tout,
incluant les statiques [4] ‘[5].
Ces statistiques rien dissent sur les travailleurs qui sont forcés à accomplir son travail blessés
ou malades; qui sont mal diagnostiqués, diagnostiques que s’en volent dans le temps[6]
(hernies discales qui disparaissent) ou que délibérément sont omis, pour ne pas
payer ni les accorder du temps pour se reprendre, ni les traitements ni les
aides complets en temps opportun pour éviter plus de dommages.
Des milles de travailleurs et surtout de
travailleuses sont poussés à démissionner ou sont congédiés par conséquence d’avoir
souffert un accident grave que lui ligue à la déficience, l’incapacité ou le handicapé
temporairement ou permanente (un chronique, selon le jargon à l’interne[7]
de la CSST). Le nombre de travailleurs délaissés par le fameux système sous l’aide
sociale, n’est pas divulgué.
C’est
probablement le domaine du handicap qui rend le mieux compte de la nécessité
d’envisager le lien entre santé et inégalités sociales de façon non univoque,
las que s’aggravent si la victime est un immigrant[8]’[9].
Silence et
oubli autour des suicides[10]’[11],
de la détresse[12]’[13],
de le harcèlement et des manœuvres anti-éthiques en mains insouciantes de mal nommés professionnelles de la santé, des avocats complices, des directeurs de
ressources humains corrompus et des fonctionnaires complaisants qui blessent et
tuent plus que soigner, soutenir et faire justice.
Un cri de
douleur c’est produit par cette grosse machine fraudeuse contre les vulnérables
citoyens lequel remplace à celui-ci que devrait émaner de la joie en ce jour international
du travailleur.
L’urgence d’enseigner l’Éthique encadré par l’Amour se fait sentir en toutes les sphères. II faut cultiver l’amour comme ont cultive un arbre ou une fleur.
Notes et Webgraphie
*Étant donné
qu’il s’agit d’un nom propre pour identifier un mois de l'année, il devrait
s’écrire en débutant par une majuscule.
** CNESST
Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail. Paradoxalement, il est supporté financièrement par le employeurs des victimes. Repéré 01-05-16 http://www.mmavocats.ca/doc/3_financementcsst20100126mga.pdf
[1]
Espérance de vie au Québec pour les hommes 79 ans et pour les femmes 83. Repéré
01-05-16 http://www.statcan.gc.ca/tables-tableaux/sum-som/l02/cst01/health26-fra.htm
[2]
JASP. (2014). La contribution des
conditions du travail aux inégalités sociales de santé mentale chez les
travailleurs québécois. Repéré 01-05-16
http://jasp.inspq.qc.ca/Data/Sites/1/SharedFiles/presentations/2014/JASP2014_InegaliteSanteTravail_25Nov_CDuchaine.pdf
[3]
JASP. (2014). Les liens entre les
inégalités sociales et les conditions de travail associées aux troubles
musculo-squelettiques. Repéré
01-05-16 http://jasp.inspq.qc.ca/Data/Sites/1/SharedFiles/presentations/2014/JASP2014_InegaliteSanteTravail_25Nov_SStock.pdf
[4] CSST.
(2014). Principales statistiques de 2013. Repéré 01-05-16 http://www.cnesst.gouv.qc.ca/publications/100/Documents/DC100_1689web.pdf
[5] CSST.
(2015). Principales statistiques de 2014. Repéré 01-05-16 http://www.csst.qc.ca/actualites/2015/Documents/deuil2015.pdf
[6] Godbout,
J. (2004). Des mots qui disparaissent. Repéré 01-05-16 http://scandaledelacsst.e-monsite.com/pages/abus-made-in-csst/des-mots-qui-disparaissent.html
[7] Uttam.
(s/f). La gestion de la chronicité à la
CSST. Quand la gestion des coûts prime sur la santé et le bien-être. Repéré
01-05-16 http://uttam.qc.ca/chroni.html
[8] Gravel,
Sylvie. (2012). Les inégalités sociales de santé des travailleurs immigrés au Québec
victimes de lésions professionnelles. Repéré 01-05-16 https://remi.revues.org/5876
[9]
JASP. (2014). Inégalités de santé
attribuables au travail. http://jasp.inspq.qc.ca/Data/Sites/1/SharedFiles/presentations/2014/JASP2014_InegaliteSanteTravail_25Nov_SGravel.pdf
[10]
Le Soleil. (2010). Une infirmière qui
s'est suicidée avait été forcée de retourner au travail. Repéré 01-05-16 http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201008/12/01-4306166-une-infirmiere-qui-sest-suicidee-avait-ete-forcee-de-retourner-au-travail.php
[11]
Le soleil. (2010). CHUQ: le syndicat
inquiet à la suite du suicide de cinq infirmières. Repéré 01-05-16 http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201008/12/01-4306071-chuq-le-syndicat-inquiet-a-la-suite-du-suicide-de-cinq-infirmieres.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4306166_article_POS1
[12]
Le Soleil. (2010). Une détresse
quotidienne pour bien des infirmières. Repéré 01-04-16
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201008/12/01-4306167-une-detresse-quotidienne-pour-bien-des-infirmieres.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4306166_article_POS3
[13]
Le Soleil. (2010). Détresse chez les
infirmières: le devoir d'être proactif. Repéré 01-05-16 http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/sante/201008/13/01-4306482-detresse-chez-les-infirmieres-le-devoir-detre-proactif.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4306166_article_POS4
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